JUVELIZE



;


;







;






















	

 

Cliquez sur les images pour les agrandir

 

Avant la Première Guerre Mondiale

Une photo prise à la fin du 19 ème siècle

du temps de l'occupation allemande après la guerre de 1870.

De 1914 à 1917

Jusqu'en 1918 Juvelize s'appela Geistkirch.

 

Jeunes polonaises logeant au " Frauenlager " de Blanche Église.

Ce sont les premières femmes polonaises dans les premiers camps de travail dans les bois de Juvelize - Blanche Église au lieu-dit le "Frauenlager"des "baraques en bois de la gare"ligne qui allait de Dieuze, par la forêt, à Lezey pour ravitailler la ligne de front, en passant par Blanche Église. .Auprès d'elles, des soldats prussiens.

Dans la forêt, entre Blanche Église et Juvelize, il y subsiste encore des traces de ce camp. La Prusse avait alors annexé la Poznanie comme l'Alsace Lorraine, et occupait une grande partie de la Pologne, d'où cette main d'œuvre … .à laquelle vers les années 1917, vient s'ajouter des prisonniers roumains.

Ces femmes se reposent sur le ballast sur un tas de pierres à concasser pour étayer la ligne de chemin de fer. Deux femmes au fond portent un brassard au bras gauche , peut-être des responsables de circulation sur la voie ?Il y a une femme qui porte des bandes molletières. Les soldats n'ont pas tous le même képi ?

La végétation montre que ce n'est pas la période du printemps, mais plutôt la fin de l'hiver.

Les rails sont de petits rails pour des trains à voie étroite. Le tracé de ce petit chemin de fer, est encore visible dans certaines parcelles de champs. Après Blanche Église, il se dirigeait vers les sapins, direction Donnelay puis bifurquait vers Juvelize.

Une petite gare se trouvait au carrefour du chemin de Donnelay et chemin du parc communal. Il passait derrière chez Haffner ( parc à cochon ) longeait le ruisseau Reisematt et allait jusqu'aux Salée Eaux et ensuite arrivait à la gare terminus de Lezey.

Gare de Juvelize : en haut sur le chemin de Donnelay au lieu-dit " Gros poirier "

On aperçoit la clôture grillagée de la ligne de chemin de fer, haute de plus de 2 mètres. Trois civils dont, au centre, le chef de gare, avec son képi, un ouvrier à gauche avec des bottes et un " un promeneur ", avec un chapeau tyrolien et une montre à gousset.

Une guérite ou un W.C. Sous le toit, on peut apercevoir deux fûts en bois surmontés d'une pompe, remplis d'eau et ou de matière grasse pour l'entretien des locomotives.

On peut voir la largeur de la ligne, un peu plus de 50 cm, elle repose sur des rondins de bois, espacés de 40cm, les interstices sont comblés de pierres concassées.

La ligne était composée d'une seule voie, très étroite et ravitaillait au plus près possible les lignes du front, en obus.

A Salées Eaux, se trouvait un énorme dépôt d'obus de tout calibre. La ligne était protégée par des barbelés.

A la fin de la guerre 1914-1918, les enfants de Juvelize ramassaient, chipaient les bouteilles de gaz et revendaient le cuivre…

A Juvelize , il y a encore des traces d'une voie secondaire, une voie de garage, avec quai, qui servait à réparer, à entretenir les machines, où l'on pouvait travailler sous la locomotive et les wagonnets.

Un peu plus loin sur la route de Juvelize à Blanche Église, côté gauche, une station de pompage d'eau est encore visible aujourd'hui.

Cette ligne avait un embranchement vers Marsal. Les wagonnets y transportaient surtout de la terre, du ciment, pierres… La ligne a été supprimée en 1920.

Ces lignes secondaires n'ont rien à voir avec les grands réseaux de la " Kaiserlische General Direktion der Eisenbahnen in Elsass-Lothringen ", ce sont de petites lignes à but militaire, lignes qui devaient amener l'armement lourd au plus près de ligne de front.

Baraques en bois, qui ressemblent à des wagons, près d'une ligne de chemin de fer.

Ces soldats sous le commandement de l'officier au centre de la photo, portant un képi, bottes, sabre et ceinturon, revenaient du front de Belgique en 1914 et étaient cantonnés dans un poste de campagne.

La photo provient de Hessdorf près de Dillingen, ils logeaient dans les baraques qui sont en fait des wagons.

Il y a quelqu'un de Juvelize sur la photographie probablement Jules Haffner.

Ils gardaient aussi les prisonniers russes et surtout Roumains, à partir de 1917.

Ces derniers sont tous morts, affreusement maltraités.

Photo soldats puits à balancier

Ils étaient en train d'installer l'électricité ; ils avaient installé l'électricité de la rue de la Hacque jusqu'aux salines de Salées Eaux en 1917.

Le régiment de cavalerie, stationné à Dieuze, venait régulièrement, à Juvelize, nettoyer et laver ses chevaux au bassin d'eau du Gueoir.

Maison du garde - 1914 - maison Vitoux, actuellement Jean Demuth.

Au-dessus de la porte d'entrée il y a une inscription : " Ortswache " Garde du village

Il y a un soldat avec casque, le douanier ou le planton de service et juste devant la maison d'autres soldats, qui sont sortis, de la maison probablement réquisitionnées : c'est tout simplement le poste de garde.

Des enfants de Juvelize, avec panier, figurent aussi sur la photo, ils sont venus probablement à l'épicerie juste à côté de la " Orstwache ". Cette maison étaient habitées par le Grand-père de Mr Gabriel Haffner.

Le dernier à droite Jules Haffner, célibataire était garde champêtre allemand, il est mort en 1919. Cette maison fut ensuite achetée par la famille Tissier pour 7 000 francs en 1921.

Le chauffage est des plus frustes, les cheminées des poêles sortent des fenêtres.

L'entre Deux Guerres

la classe de 1937
 
en forêt avec l'abbé Fiacre
     
     

 

 

La Deuxième Guerre Mondiale

Une terrible bataille de char eût lieu à Juvelize le 22 Septembre1944 entre le 654 ème Bataillon de chars de la 4ème Division blindée avec les 111 et 113 ème brigades de Panzer de la 5 ème Armée de Panzer.(voir le récit de la bataille)

Cette bataille devait détruire en partie Juvelize, comme le témoigne ces photos prises lors de la libération du village.

Trois G.I. sécurisent le village

 

L'église et le centre du village ne sont plus que ruines.

 

 

 

L'"Apès-Guerre"

 

1946 : L'affaire Grover L. BROWN

Un corps avec un uniforme de soldat américain est exhumé, par hasard, par Monsieur Gustave Demange habitant la commune de Marsal, avec sa charrue au début de l'année 1946.

Ce corps est enfoui à environ 25 cm de profondeur, et ne possède pas de plaque d'identification.

Monsieur Tritz, maire de Marsal à cette époque, fait enterrer ce corps dans la fosse au cimetière de Marsal avec les aviateurs canadiens. Les Américains avaient exhumé peu de temps auparavant les aviateurs Canadiens, pensant y trouver un corps de GI, pour le mettre au cimetière militaire américain de Saint Avold. Ne trouvant pas le G.I., il refermèrent la tombe .

L'emplacement de la dispartion du soldat Brown, signalé par Monsieur David W. Richardson, -injustement soupçonné d'avoir été le dernier à le voir vivant- correspont à l'emplacement de la découverte.

voir le témoignage de David W. RICHARDSON

Ce n'est qu'après le passage des Américains que le corps fut trouvé !

Il est actuellement au cimetière de Marsal avec les Canadiens.

 

Malgré tous la vie reprend et Juvelize va renaître de ses cendres !

Avant que le village ne soit reconstruit, et pendant les travaux, les habitants habitèrent dans des baraquements préfabriqués appelés "les baraques" et situé à la sortie du village en allant vers "les trois croix".

 

La famille NICLAS recevant à Juvelize la famille DENIS de Cazères

Une d'entre elle était encore debout jusqu'à ces dernières années jusqu'à ce qu'elle disparaisse dans un incendie.

Les jeunes du village se font photographier sur les vestiges de la bataille de chars, une façon de conjurer les mauvais souvenirs ! Ici un char américain sur le chemin de Marsal, sous les Trois Croix à 5 m de la route en 1946 ou 1947. C'est Antoinette Munier qui pose pour la postérité.

Ci-dessous, ce sont "Manette", Georgette et André Ferrand

Manette et André Georgette et André Manette et Georgette

Comme on peut le voir plus haut, l'église Saint Germain de Juvelize qui avait subit de gros dégâts pendant le conflit retrouva son aspect d'antan dans le milieu des années 50

La destruction du clocher du village et la fonte des cloches dans l'incendie qui s'en suivit conduit à une cérémonie où tout le village se trouva réuni pour la mise place de nouvelles cloches.

Photos communiquées par André Poinsignon

Comme nous avons pu le lire dans l'histoire de Bonneval Père, l'année 1958 vit l'inauguration de la "grotte", une cérémonie prétexte a démontrer la ferveur des habitants ...et à faire la fête !

Cette "grotte de Notre Dame de Lourdes" fut construite pour l'année du centenaire des apparitions de Notre Dame à Lourdes, créée et réalisée à l'initiative de l'Abbé LEBRUN, curé de Juvelize et construite par les paroissiens sur l'emplacement de l'ancien calvaire.

L'inauguration fut l'occasion d'un grand rassemblement avec les villages alentours

Photos communiquées par André Poinsignon

 

Google
 
Web juvelize.free.fr

 

Création de site internet - Création CreaMode - Création de Sites Web

newsit.info participe au concours de positionnement su Google : mangeur de cigogne mangeur de cigogne

Les marraines et parrains des cloches