- A l'extérieur de l'église sur le mur de la sacristie
côté sud-est, on aperçoit les trois croix de forme différente portant
les inscriptions suivantes dans un cartouche:

ARRETEZ + UN + MOMENT + PARENS
&< AMIS + PRIEZ + POUR + LE + REPOS DE + NICOLAS + ET + JEAN + LES
+ BONNEVAL + ET + DE BARBE + BOURDON + &< + D'ELISABETH + HELLUY
ET + DE + JANNE + ADMANT + EPOUSE + DE + BONNEVAL DECEDEE + LE +
11 + AVRIL + 1766 + AGEE + DE + 86 + ANS+ PRIEZ + AME + ET POUR
+ CELLE + DE + GERMAIN BONNEVAL + DECEDE + 16 + MARS +DE + LA +
MEME ANNEE + PRIEZ
(Jeanne Admant est la femme de Jean Bonneval , ce
sont les parents de Germain Bonneval père, qui serait mort la même
année, en 1766, âgé de 61 ans)
- La paroisse possédait un Calvaire majestueux dans
les champs ; calvaire érigé par une dame CHENET en 1784.
D'après les archives ce monument a été mis en pièces
durant la Révolution Française. Un abbé, Etienne BONNEVAL curé de
Blanche Eglise et parent de la Fondatrice le fait reconstruire en
1806.
" On trouve su le territoire
de Juvelize, un calvaire placé sur le chemin qui conduit à Marsal,
avec deux statues fort bien conservées, ces statues en pierre représentent
la sainte Vierge et saint Jean. Le
calvaire est du à la piété de M. Bonneval, ancien curé de Blanche
Eglise et à celle de Mme Bonneval sa sœur ancienne religieuse du
couvent de Marsal ; mis en pièces pendant la terreur, il a été réparé
en 1806 "
Il a été, ensuite, complètement détruit lors de la
guerre de 1939-45.
Ce calvaire avait un point de vue remarquable ; il
y avait, quatre ormes d'origine, presque bi-centenaires, sciés pendant
la période 1914-1918, car très abîmés, les ormes servaient à régler
le tir des canons !
Des tilleuls ont été replantés - Monsieur Kugler se
souvient encore quand les habitants du village allaient ramasser
les fleurs des tilleuls pour en faire de la tisane - et ont définitivement
disparus en 1944, lors de la terrible bataille de chars de Juvelize.
D'après les anciens, qui s'en souvenaient, il était
assez grand, - la croix du Christ était plus haute que les deux
autres ; le Christ était le plus grand , les personnages - les évangélistes
- avaient une hauteur d'un mètre quarante environ, finement travaillé.Il
y avait une inscription en latin.
Il y avait trois marches pour accéder au calvaire.
Malheureusement, on n'a pas de photographie !
C'est à l'emplacement de ce calvaire qu'à l'occasion
du centenaire de Lourdes, on a décidé d'y ériger une grotte
en 1958.

De cet ancien calvaire, quelques vestiges de personnages
ont été récupérés, les maçons, qui ont construit la "grotte
de Lourdes", ont mis en relief quelques débris de personnages,
notamment trois têtes, une tête du Christ, une tête de la Vierge,
le buste de l'apôtre St Jean ( d'après les têtes, les statues étaient
en pierre d'un mètre cinquante de hauteur).
On a ainsi pu utiliser les débris et les pierres du
mur d'enceinte du calvaire, ainsi que quelques restes de cimetière
qui se trouvaient autour de l'église.
Au raz du sol on a scellé la pierre du devant d'autel
de l'ancien calvaire pour rappeler le souvenir de ce remarquable
monument et qui porte l'inscription suivante..
CE CALVAIRE ERIGE EN 1784
PAR DAME CATHERINE CHENET VvE DE Mr GERMAIN BONNEVAL A ETE MIS EN
PIECES DANS LA REVOLUTION RETABLI EN 1806 EN EXECUTION DU TESTAMENT
DE LA DITE DAME PAR Mr BONNEVAL SON FILS CURE DE BLANCHE-EGLISE
POUR RANIMER DANS LES CHRETIENS LA FOI EN JESUS CRUCIFIE
Il y avait une porte à double battant, ornée d'un
" B " dont un des battants a subsisté jusqu'à nos jours. C'est l'actuelle
porte.
photos Richard Bednarek