JUVELIZE


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"Entre-deux-guerres"

29 octobre 1924 : la France reconnaît l'Union Soviétique

1925:
Pacte de Locarno les frontières de l'Allemagne avec la France et la Belgique ainsi que la zone démilitarisée sont garanties par les trois puissances intéressées .

L'Allemagne reconnaît à la France l'Alsace et la Lorraine .

18 mai 1926 conférence pour la préparation du désarmement à Genève

8 septembre 1926 entrée de l'Allemagne dans la Société des Nations

31 janvier 1927 fin du contrôle militaire en Allemagne

4 février 1930 :
Première instruction générale sur les mesures de sauvegarde du ministre de l'Intérieur Tardieu

30 juin 1930 la France évacue la Rhénanie

14 septembre 1930 triomphe des Nazis aux élections

2 février 1932 l'Allemagne réclame le droit de réarmer

29 novembre 1932 Pacte de non-agression Franco-soviétique

1933 :
Percée de la gauche au Pays Haut : François de Wendel, réélu de justesse l'année précédente, opte pour le Sénat ; son siège à Briey est conquis par le républicain socialiste Philippe Serre, brillant avocat parisien, disciple de Marc Sangnier. Cette percée d la gauche au Pays Haut, faite au détriment d'un patronat traditionnel, s'opère au profit d'une opposition rassurante par ses attaches catholiques.

30 janvier 1933 Hitler est nommé Chancelier

24 mars 1933 :
Hitler obtient les pleins pouvoirs , ouverture des premiers camps de concentration en Allemagne
7 juin 1933
Pacte d'entente et de collaboration entre les puissances occidentales :Allemagne , Angleterre , France , Italie

30 août 1933 proclamation du III° Reich

14 octobre 1933 l'Allemagne quitte la Société des Nations

26 janvier 1934 accord Germano-polonais de non-agression

25 juillet 1934 tentative d'Anschluss de l'Autriche

1 août 1934 Hitler devient Reichsfuhrer avec tous les pouvoirs

6 janvier 1935 Laval et Mussolini signent un Pacte d'Amitié

12 mars 1935 le service militaire est porté à deux ans en France

mars 1936 :
Réoccupation de la Rhénanie démilitarisée.
Pour les Alsaciens-Lorrains, la zone de guerre est à nouveau à ses portes ;
il n'y pas de doutes, ils seront encore en première ligne !

2 mai 1936 pacte d'assistance mutuelle entre la France et l'URSS 9

mai 1936 Mussolini proclame le Nouvel Empire Italien

4 juin 1936 :
Ministère Blum et élections législatives du " Front populaire "
La gauche a six élus en Lorraine dont trois brillants avocats parisiens : Philippe Serre, Georges Izard et Jean Leroy. A Verdun, le siège est conservé par le radical Thiébaut qui avait déjà gagné les Municipales en mai 1935.

17 juillet 1936 guerre civile en Espagne

Septembre 1936 mise en place d'une économie de guerre en Allemagne

octobre 1936 neutralité de Belgique est proclamée

13 mars 1937 : création d'unités de garde frontaliers en France

1 mai 1937 :

mise en place d'un Plan d'évacuation particulier à la zone frontière de la 20° Région Militaire , remplaçant celui du 20 décembre 1935
1938
Staline devient le maître absolu de l'URSS ; il élimine tous les héros de la Révolution d'octobre : Zinoviev, Kamenev, Kirov, Boukharine…le général Toukhatchevski, deux maréchaux, 40 généraux, des milliers d'officiers furent fusillés soit 90% des généraux et 50% des officiers ! Hitler se débarrasse des généraux Von Blomberg et Von Fritsch, déplace ou met à la retraite 60 généraux et une vingtaine d'officiers…

4 février 1938 Hitler se nomme chef suprême de la Reichswehr

13 mars 1938 Anschluss de l'Autriche, qui devient un GAU allemand l'OSTMARK.

28 mai 1938 :
Hitler donne l'ordre de construire le WEST FALL, appelé aussi ligne Siegfried.
29 et 30 septembre 1938 :
accords de Munich entre Daladier , Chamberlain , Mussolini et Hitler ; l'Allemagne annexe les Sudètes

L'alerte de septembre 1938 :

La grande manœuvre par excellence fut la mobilisation partielle au moment de l'entrevue de Munich. On maintint sous les drapeaux le contingent libérable, on rappela les disponibles, les frontaliers, puis certains réservistes.
Comme on croyait jusque là à la paix et qu'on n'avait fait que des exercices de cadres, l'arrivée brusque des rappelés n'avait pas été prévue dans les moindres détails.
Jacques Chaban-Delmas qui faisait alors son service militaire sur la ligne Maginot à Bitche, en garda un souvenir amusé :
" Ce fut une pagaille invraisemblable…personne ne savait qui était qui…les meilleurs officiers étaient impuissants à endiguer le désordre qui déferlait…je fus expédié en forêt entre deux ouvrages …sans ravitaillement, sans protection contre le froid déjà vif, sur le qui-vive jour et nuit… "
" La Ligne Maginot aquatique "de Paul Marque. Editions Pierron.

6 décembre 1938 :

Traité d'amitié et de non-agression entre la France et L'Allemagne signé entre Bonnet et Ribbentrop

22 décembre 1938 l'Italie dénonce l'accord Franco-italien

21 décembre1938 :
création de la CORTER ( Commission régulatrice de transport , d'évacuation et de repliement )
14 et 15 mars 1938 :
entrée des troupes allemandes à Prague ; la Tchécoslovaquie est transformée en Protectorat " Bohême et Moravie " et un état vassal la Slovaquie.

21 mars 1938 Hitler réclame Dantzig

le cuirassier allemand fait feu sur Dantzig

22 mars 1938 Hitler envahit le territoire de Memel, qui devient allemande

Au début de l'année 1939 :

le ministre de l'intérieur Sarraut signe une nouvelle instruction de sauvegarde.
Cette instruction rappelle les zones à évacuer .
La Moselle avait comme départements d'hébergement provisoire :
l'Aube et la Haute-Marne
et comme départements de correspondance :
la Charente Intérieure .

Les itinéraires d'évacuation étaient fixés à partir des points de première destination jusqu'au département d'hébergement en passant respectivement par les centres de recueil d'Arracourt , de Bourdonnay et d'Azoudange .

19 mai 1939 :
si on est parvenu à un accord politique global en raison des revendications polonaises sur Dantzig ( Gdansk) néanmoins , Gamelin, en sa qualité de chef d'état-major de la Défense Nationale, avait signé avec le Général Kasprzycki, ministre de la Guerre polonais, une convention qui, en cas d'invasion de la Pologne par l'Allemagne, engageait la France à intervenir rapidement : Au troisième jour, par " des actions offensives à objectif limité " ; douze plus tard par " une action offensive avec le gros des forces

Dans ce but a été mis sur pied un plan - " l'hypothèse Sarre "- objet d'une instruction du 22 juillet 1939. Cette hypothèse Sarre prévoyait une offensive entre la forêt de la Warndt et la rivière Sarre en direction de Sarrebruck.

28 avril 1939 :
Hitler dénonce le pacte navalo-anglais et les accords germano-polonais de 1934.

22 mai 1939 le pacte d'acier est signé (Italie Allemagne )

23 août 1939 signature du pacte de non-agression germano-russe Evacuation

26 août 1939 :

mise en place d'un service d'accueil des réfugiés en gare d'Angoulême et ouverture du droit de réquisition Ce jour-là un premier train sanitaire de 29 wagons entrait en gare d'Angoulême avec 780 personnes : malades vieillards femmes enceintes ...

L'évacuation n'est pas encore déclarée officiellement , mais elle a commencée .

 

Dès le 30 août 1939 :

les autorités préfectorales envisagent l'évacuation de la zone rouge, devenue le no mans'land opérationnel.

Elle fut effectuée sur ordre militaire après la mobilisation générale le 1er septembre à partir de 19 heures et se prolongea jusqu'au 3 septembre.Au total 214 communes sur 764.

Inversement 550 communes n'avaient pas été évacuées dont 132 communes de Château Salins…

Il avait été prévu d'évacuer :

75 autres communes de la zone arrière de la ligne Maginot dont 10 de l'arrondissement de Château Salins:

Albestroff, Francaltroff, Givrycourt, Honskirch, Insming, Léning, Montdidier, Munster, Réning, et Vittersbourg.

Le repliement des habitants du pays de Bitche derrière la ligne Maginot.

Les évacués du Pays de Bitche furent dirigés sur les régions de Phalsbourg, Lutzelbourg, Gondrexange et Avricourt, Azoudange, Héming.

L'ordre d'évacuation arriva le 1er septembre à 15 heures pour être exécuté à 17 heures pour les 4469 civils de Bitche. Il fut annoncé par sirènes et son de cloches.

La plus grande partie de la population gagna à pied et en voitures la région de Phalsbourg. Ils prirent ensuite la direction du département de la Charente.

Le repliement des habitants des régions de Sarreguemines, Sarralbe et Puttelange.

Ces habitants furent dirigés sur Azoudange, Bourdonnay, Hampont, Avricourt, Emberménil et Einville. Ils furent répartis dans une quinzaine de localités comme Azoudange, Bourdonnay, Bezange la Petite, Donnelay, Gélucourt, Guéblange-les-Dieuze, Juvelize, Ley, Lezey, Moncourt, Moussey, Maizières les Vic, Mulcey, Ommeray, Tarquimpol, et Xanrey.

Les habitants de Welferding arrivèrent à Vannecourt et à Hampont puis partirent en Charente. Neunkirch fut évacué sur Sarre-Union, Fénétrange, Blanche-Eglise, …

Le repliement des habitants de la région de Forbach derrière la ligne Maginot.

Le repliement des habitants des régions de Hampont, Delme, Nomeny, et Pont à Mousson.

Le repliement des habitants de la région de Stiring-Wendel .

Ils étaient évacués à Landroff et gagnèrent à pied sous une chaleur accablante Delme à 20 km de distance.

Le repliement des habitants de la région de Bitche en Charente et Charente Maritime par les gares de Lutzelbourg, Phalsbourg, et Réchicourt le Château

L'attaque foudroyante de l'armée allemande déclencha le 10 mai 1940 une deuxième vague d'évacuation qui toutefois, grâce à la densité du réseau ferroviaire et des mesures rapides des autorités tant civiles que militaires, put être effectuée dans un calme relatif.

Les arrondissements de Metz-Campagne, Château Salins et Forbach subirent ces évacuations.

Septembre 1939 : L'exode commence !

1 septembre 1939 à 5 heures 45 :

l'Allemagne a envahi la Pologne . à 13 heures 39 un télégramme annonce aux Préfets :

" J'ai l'honneur de vous informer que déclenchement évacuation zone avant Moselle , Bas-Rhin , Haut-Rhin .

Prenez dispositions nécessaires sans-délai. Indre et Landes doivent prendre dispositions pour recueillir ultérieurement trop plein ainsi qu'il est prévu par télégramme 21 août dernier "

 

3 septembre 1939 :

déclaration de guerre de la France à l'Allemagne à 16 h, après la déclaration de guerre de l'Angleterre, à 11 h.

5 millions de Français sont mobilisés. On manque de vareuses et de couvertures, mais on a un demi litre de vin rouge par jour.

A l'étonnement des soldats on ne se bat pas ! On s'observe, on tue ….le temps.

Un correspondant aux armées, Roland Dorgelès trouve un nom à cette situation sans précédent : " La Drôle de Guerre ".

On a appelé cette période la " drôle de guerre ", et cela dans toutes les langues, " funny war " en anglais, " Komische Krieg " en allemand.

Nouvelle instruction, alors que la guerre vient d'être déclarée à l'Allemagne : " Notre devoir d'allié nous impose de commencer nos actions au-delà de la frontière…En l'état actuel de notre concentration, il ne pourra s'agir que de reconnaissances et de coups de main "

Nous sommes loin des engagements pris à l'égard de la Pologne qui, selon Gamelin, avait les moyens de résister " au moins six mois " à l'invasion de l'Allemagne ( Hitler avait dit qu'elle serait vaincue en trois semaines ; les Polonais tinrent vingt-huit jours ).

Le préfet de Charente informe le colonel Scherrer que le préfet de la Moselle a dirigé sur le département de Charente :

  • à 12 heures 19 un train de 800 personnes
  • à 16 heures 40 un train de 4 000 personnes à 18 heures 30 un train de 600 personnes
  • à 18 heures 45 un train de 1 000 personnes

C'est ainsi que 21 000 mineurs du bassin houiller mosellan sont transférés vers d'autres régions minières françaises : Pas de Calais, Loire, Saône et Loire et Tarn.

voir la seconde guerre mondiale

 

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